" Quand une femme "
Ca lui a fait du bien de prendre une pomme…
Mercredi 26 mars 2008Entendu au petit matin sur une chaîne de télévision nationale, je m’étais juré de ne pas l’oublier. Et j’ai oublié. Mais, maintenant il y a internet et les moteurs de recherche.
C’était Isaac Newton qui a dit (ou écrit, c’était pas précisé dans la citation sonore) :
“Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts.”
Au petit matin susdit, mon morceau de Manset préféré m’est revenu en mémoire :
"Et je parle peu, personne ne sait ou je vis.Y a que mon ombre qui me suitEt quand je passeLe pont,Elle me dit :
"Tiens bon."Au-dessous, c'est le vide,
Au-dessous, c'est le vide Et t'as besoin de vivre encore,
Et t'as besoin de vivre encore"
Ce texte m’avait toujours fait penser à une épreuve, comme un rituel à la vie, où le destin vient te chatouiller les reins mais où l’amour (qui n’est jamais cité), la compassion (toute bouddhiste) peuvent te pousser à franchir les pires épreuves (”au-dessous, c’est le vide”), à traverser, “sur la tête, sur les mains”, le pont. Je pensais aussi l’abandon : “Pas moyen de se défendre sans voir le pont, le pont se fendre”, l’impuissance devant des forces incontrôlables.
Mais ce matin, un autre sens s’est imposé qui ne remplace pas les autres mais les complète. Le pont m’est apparu comme ce qu’il est, en réalité, un passage, un lien, une liaison comme une main tendue entre deux rives - on les dit bien “opposées”, il me semble - et le texte de Manset résonne aujourd’hui d’une sérénité nouvelle.
Tout ça va dans le même sens : le mouvement, la vie quoi!
—————-Grand merci à Wassy et Sylvain
" Il voyage en solitaire "