Comique de rue, étudiant à la célèbre école de Juilliard, Robin Williams
se fait remarquer dès la fin des années 70 en incarnant un
extra-terrestre dans la série télévisée comique Mork and Mindy qui lui
vaut son premier Golden Globe en 1979.
L'acteur effectue ses débuts sur grand écran en 1980 dans la version live de Popeye signée Robert Altman,
puis s'éloigne de sa nature comique pour Le Monde selon Garp de George Roy Hill.
C'est à la fin des années 80 que Robin Williams acquiert le statut
de star internationale. D'abord en interprétant l'animateur radio
déjanté de Good morning Vietnam (1987),
puis, surtout, en incarnant le professeur Keating du Cercle des poètes disparus (1989).
Après ces deux œuvres entre rires et larmes, qui lui vaudront
deux nominations à l'Oscar et un Golden Globe pour son interprétation du
DJ-soldat Adrian Cronauer,
Peter Pan pour Steven Spielberg dans Hook ou la revanche du Capitaine Crochet (1991),
Voix déjantée du génie d'Aladdin
de Disney, Robin Williams retrouve tout son sens comique en se
transformant en marchand de jouet aux méthodes dictatoriales dans Toys puis, surtout, en se travestissant pour devenir la Madame Doubtfire de Chris Columbus (1993), rôle qui lui vaut un énorme gain de popularité à travers le monde ainsi qu'un Golden Globe en 1994.
Héros malencontreux du jeu Jumanji
(1995), Robin Williams, s'il se consacre surtout à la comédie, parvient
toujours à surprendre le public en nuançant ses performances.
Homme-enfant dans le Jack de Francis Ford Coppola (1996), Osric dans l'Hamlet de Kenneth Branagh (id.), acteur... flou dans le Harry dans tous ses états de Woody Allen (1997) ou professeur dans Will hunting (id.), l'acteur se montre bien plus polyvalent que ses succès comiques le laisseraient supposer. Il remporte d'ailleurs le seul Oscar de sa carrière pour ce long métrage écrit par le tandem Matt Damon / Ben Affleck.
Ce souci de diversité dans le travail, Robin Williams le démontre
encore un peu plus au fil des années. Il met de côté le comique pur pour
des comédies plus humaines et ambitieuses (Docteur Patch (1998); L'Homme bicentenaire, 1999), aborde le drame (Au-delà de nos rêves, 1998; Jakob le menteur,1999), le film d'anticipation (A.I., 2001; Final cut, 2004) ou campe des personnages torturés (Photo obsession et Insomnia en 2002).
Il se fait ensuite plus discret sur les plateaux de cinéma préférant les seconds rôles rôles (August Rush, Permis de mariage, Le Majordome) ou le doublage (Happy Feet). Il continue malgré tout de se distinguer dans les comédies comme dans la saga La Nuit au musée, où il apparaîtra de façon posthume dans le dernier volet, La Nuit au musée : Le Secret des Pharaons, attendu sur les écrans en 2015.
...et il a décidé de quitter ce monde le lundi 11 août 2014..
«Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !»: la fille de
l’acteur Zelda Williams a emprunté les mots du Petit Prince en hommage à
son père, dans un message sur le réseau social Twitter.
J'ai voulu rendre un hommage à ma manière à cet acteur qui m'a ému, touché, fait rire et fait pleuré. Qui m'a poussé à réfléchir, apporté beaucoup à travers des grands et petits écrans.. Qui est entré dans notre culture avec un grand "C", car j'ai élevé mes deux enfants avec ses films.. Nous sommes tristes que cette source rare soit tarie..
Je compatis à la douleur de sa famille et de ceux qui l’apprécient..
Nüket
sources : allo ciné, youtube, fan pop
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