Il est le " Saint Patron du cataphile ", il doit ce titre à sa terrible histoire.
De son état, portier du Val-de-Grâce, ce dernier s'aventura le 3 novembre 1793 dans les carrières en empruntant l'entrée située dans l'enceinte de son lieu de travail.
Il décide de partir seul, fouiller les carrières à la recherche de quelque trésor (solide ou liquide) laissé par les moines Chartreux ayant abandonné leur monastère depuis peu.
Perdu dans les carrières sans nourriture et sans lumière il fut retrouvé par une équipe de l'IGC (à une quinzaine de mètres d'une sortie !), chargée de cartographier le sous-sol, onze années plus tard en 1804. Les restes du malheureux ont été découvert sous la rue de l'Abbé de l'Epée.
En 1810, sous la direction d'Héricart de Thury alors occupé à décorer l'ossuaire municipal, profita de l'occasion offerte par des travaux de consolidation effectués à proximité pour élever en présence de la veuve Aspairt un magnifique tombeau à acrotères muni de quelques marches à la manière des tombes antiques.
De la proximité des carrières des Chartreux naîtra très vite une légende : Philibert Aspairt serait en fait parti selon les uns à la recherche du trésor des moines expropriés depuis peu ou, selon les autres, à la recherche de quelques bonnes bouteilles de ce breuvage qui fit la réputation de l'ordre. La tombe de Philibert se situe dans une zone magnifiquement confortée par Guillaumot en 1781 (porche, plaques,...).
Sur la stèle est mentionnée l'inscription suivante: « À la mémoire de Philibert Aspairt perdu dans cette carrière le III (3) Novbre MDCCXCIII (1793) retrouvé onze ans après et inhumé en la même place le XXX (30) Avril MDCCCIV (1804) ».
source : https://making-of.afp.com/dans-le-ventre-de-paris
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