© Musée du Louvre/ |
Les bijoux occupent une place prépondérante dans l’Egypte ancienne. Éléments d’ornement, références à une position sociale, signes de récompense ou gages de protection dans la vie ou la mort, les bijoux sont omniprésents.
Hommes, femmes et enfants en portent ; les statues et divinités en sont également parées. Les bijoux portés au cours de la vie peuvent être emportés dans la tombe, tandis que d’autres sont spécialement confectionnés pour protéger dans l’au-delà.
Bijou découvert sur la tombe de Toutânkhamon (musée du Caire /Egypte) |
Bague aux canards au nom de Ramsès IV |
Bague à chaton pyramidal |
Bague de Horemheb, le dernier pharaon de la 18e dynastie d'égypte, cest une bague en or et elle est conservée au louvre à paris . |
Bracelet articulé en deux éléments |
Bague de la princesse Sithathoryunet en or, cornaline, turquoise et lapis-lazuli - 1887-1813 av. J.-C. |
Les différents matériaux :
- L’électrum est un alliage naturel d’or et d’argent que les Égyptiens considèrent comme un minerai particulier.
- L’argent, jusqu’au Moyen Empire était considéré comme plus précieux que l’or.
- Les pierres les plus utilisées sont la cornaline, la turquoise et le lapis-lazuli.
- L’ améthyste, la calcédoine, le feldspath, le jaspe rouge ou vert, l’obsidienne sont également utilisés.
- La stéatite est recouverte de glaçure verte.
- La faïence aura beaucoup de succès, dont le fameux bleu égyptien qui apparaît vers 2500 av J.C.
Collier en faïence reproduisant un modèle porté pendant des banquets - 1353-1336 av. J.-C. |
Bague sceau en or gravé de hiéroglyphes et de personnages, dont probablement Akhenaton et Néfertiti - 1353-1336 av. J.-C |
Parures de doigts et d'orteils et des sandales en or découvertes dans les tombes des femmes de Touthmôsis III - 1479-1425 av. J.-C.
Ceinture de taille en or -1479-1425 av. J.-C.
Collier plastron en faïence bleue - 1981-1975 av. J.-C.
Collier – Moyen Empire – Musée du Louvre
Bagues – Nouvel Empire- Musée du Louvre
Signification
Les bijoux funéraires sont conçus dans des matériaux prescrits par les textes pour leurs propriétés magiques.
Ainsi le vert, couleur de la végétation, symboliserait la régénération, le renouveau de la vie, la renaissance de la végétation. Il évoque la fertilité et est gage de vie éternelle.
Le jaspe vert est souvent employé pour les scarabées ; en particulier, les scarabées de coeur.
(Avant d’être admis dans le « paradis » d’Osiris, le coeur du mort est pesé. Afin d’aider le défunt, on place un scarabée sur son coeur sur lequel il est inscrit que le coeur ne doit pas témoigner contre la personne pendant la pesée.)
Le noir, référence à la couleur du sol fertile, symboliserait la régénération.
Le rouge ferait référence au sang et à la vie. La cornaline symboliserait donc l’énergie vitale et le dynamisme. Cette pierre serait aussi en lien avec le Dieu Seth, maître du désert, du désordre, des tempêtes.
Le jaspe rouge est généralement utilisé pour les noeuds d’Isis, noeuds placés sur la gorge du défunt.
L’or symbolise la chair des Dieux. Ce métal divin incorruptible est l’accompagnement idéal pour l’au-delà ; d’où la présence de grand nombre d’objets en or dans les tombes ou en peinture jaune pour les plus pauvres.
L’argent symbolise les os des Dieux
Le bleu serait la couleur du domaine des Dieux
Le bleu du lapis-lazuli (souvent pailleté de particules métalliques) évoque le ciel nocturne.
Les matériaux tels l’os et l’ivoire sont aussi considérés comme protecteurs.
Scarabée de coeur – Musée du Louvre
source : https://www.superprof.fr/ressources/art-loisir/arts-menagers/cours-arts3/tous-niveaux-arts3/ornements-egypte-ancienne.html, https://www.louvre.fr/accueil, https://www.thefrenchjewelrypost.com/it-joailliers/bijoux-de-legypte-ancienne-met/
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